erre-Eric Sutter, psychologue-psychothérapeute, explique que bien que l’éco-anxiété fait l’objet de recherches depuis 1997, elle n’est toujours pas reconnue officiellement par les tableaux cliniques de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). On n’en trouve aucune trace dans le CIM (classement international des maladies) qui répertorie toute les pathologies (y compris les détresses psychologiques).
Pierre-Eric Sutter explique que c’est la raison pour laquelle il a créé en 2018 l’Observatoire des vécus du collapse (OBVECO) puis l’observatoire de l’éco-anxiété (OBSECA) afin de s’appuyer sur la recherche et disposer d’éléments sérieux (outil de diagnostic, tableau clinique) pour accompagner correctement les éco-anxieux.
L’éco-anxiété étant un al-être (une détresse psychologique) elle est susceptible de menacer la santé mentale. Aussi, il convient qu’elle soit prise en charge par des personnels de soin formés sur le sujet (psychiatre, psychologues cliniciens, psychothérapeute).
Vidéo réalisée gracieusement par Célia Pernet